Quelques exemples en attendant le printemps…
ORTIE : c'est la reine entre toutes, riche en vitamines A et B, en protéines végétales, en calcium, potassium, phosphore, magnésium, fer, etc. En soupe, en tarte, en salade (ciselée), en pesto etc. Eviter les zones polluées
PISSENLIT : les fleurs servent à préparer la cramaillotte (miel de pissenlit) et la racine se mange en hiver, cuite ou crue. Eviter les prairies traitées
CONSOUDE : reconnaissable à ses grandes feuilles râpeuses sur l'envers. En beignet, ou émincée, ajoutée aux salades. Goût iodé surprenant. Bords de Loire
LAMIER (BLANC OU POURPRE) : ressemble à l'ortie mais ne pique pas. Petit goût de champignon
PLANTAIN : les boutons ont un goût de champignon. Les jeunes feuilles s'ajoutent aux salades
PANAIS : plante fièrement dressée dont la racine charnue se récolte en hiver. Bords de Loire
MOURON BLANC : petites feuilles arrondies. Se mange en salade. Ne pas confondre avec le mouron rouge
PETITE PIMPRENELLE : petites feuilles rondes dentelées. Petit goût surprenant de concombre
NOMBRIL-DE-VÉNUS : feuille ronde charnue en cuvette. Pousse sur les murs. Goût et texture agréables
TILLEUL : les jeunes feuilles s'ajoutent à la salade et les bractées (récoltées en été) font de délicieuses tisanes
RONCES ET FRAMBOISIERS : les jeunes feuilles associées ensemble font un très bon thé
GLANDS : faire cuire en plusieurs eaux puis faire une purée (à aromatiser à votre gré)
PULMONAIRE : les feuilles d'un vert sombre taché de blanc sont aisément reconnaissables. Sous-bois
CYNORRHODONS : en tisane ou confiture. En hiver, prélever délicatement la pulpe du bout des doigts, elle est très riche en vitamine C
Les plantes sauvages sont très concentrées, on ne les mange qu'à petite dose. Privilégiez les jeunes feuilles. Au moindre doute sur l'identification, abstenez-vous ! Vérifiez au préalable leur identité dans un livre, comme "Plantes comestibles en Haute-Loire", de Guy Lalière, éd. Debaisieux.
Jean Racine