Pétrole, ça sent le sapin

D'après l'Agence Internationale de l'Énergie (AIE), le pic de production du pétrole conventionnel a été franchi en 2008. Qu'est-ce à dire ? Qu'il reste encore beaucoup de pétrole sous la terre, mais qu'il est de plus en plus difficile (et donc coûteux) à extraire. Taxe ou pas taxe, guerre ou pas guerre, le prix du pétrole ne peut donc à terme que flamber. On pourrait croire que c'est une bonne nouvelle pour l'environnement, puisque nous devons impérativement laisser les combustibles fossiles (pétrole, gaz et charbon) dans le sol si nous voulons que le climat reste supportable... Hélas, et c'est là qu'est l'os, il reste largement assez de pétrole pour transformer cette jolie planète en rôtissoire d'ici 2050.
À l'échelle individuelle, que faire ? Réduire notre dépendance au pétrole, à la fois pour faire des économies et pour sauver le climat… Comment ? En réduisant la place de la voiture (dans Vorey c'est possible !), en mangeant local, en boycottant l'avion, en adoptant des outils low-tech (comme la tondeuse manuelle, le vélo, l'outillage à main, voir la Feuille de Chou N°8). Bref, en s'entraînant à vivre dans un monde plus sobre et plus local. Si on le choisit, ça peut être ludique… si on le subit… tout le monde aux abris !